Team building et nouvelles gouvernances
Par Christian Crettaz
Depuis plusieurs années, certaines organisations évoluent vers des systèmes alternatifs de gouvernance, permettant une approche managériale plus juste et qui fait sens. Aujourd’hui, le mouvement a pris de l’ampleur. Sans même parler d’entreprises libérées, on peut dire que la tendance est au mode socio-économique et agile.
Pour les équipes, les départements et les organisations qui décident d’explorer ou d’intégrer ces nouveaux paradigmes, il est indispensable d’adapter une posture qui diffère du système pyramidale classique.
Dans un premier temps, les personnes vont être amenées à instaurer plus de confiance, à reconnaître et à apprivoiser leur ego et à intégrer la notion d’équité. Ce sont les prérequis d’une remise en question importante, mais nécessaire. Changer ce n’est pas être quelqu’un d’autre, c’est être soi-même.
Ces adaptations vont permettre d’évoluer au sein d’un environnement dans lequel la peur n’a plus sa place et où le plaisir prend la sienne.
Notre Team Building a lui aussi évolué, nous avons pris soin d’adapter notre offre à ces nouvelles exigences. Pour les équipes qui désire prendre un peu de recul avant d’aller de l’avant, nous avons développé une méthode pédagogie spécifique qui reconnaît le JE, développe le NOUS et met en avant la notion du Vivre Ensemble.
Les moyens didactiques sont des activités spécifiques permettant de positionner les participants dans une zone de confort propice au développement de l’Intelligence Collective, clef de voute de ces nouveaux systèmes collaboratifs. Au delà des compétences sociales classiques de la vie en équipe que sont, la communication, la collaboration, l’entraide et autres indispensables, ce sont les relations humaines qui vont être mises en avant.
Une activité de team building – hors de l’entreprise et décalée – sera parfaite pour se (re)découvrir individuellement et collectivement. Ici plus de hiérarchie, c’est celui qui fait qui sait.
Devant la tâche technique que nous demandons d’accomplir, les participants ont d’une manière générale tous le même niveau « d’incompétence », ce qui rassure une grande partie des membres de l’équipe. Il va donc falloir découvrir qui sont les bonnes personnes, les mettre à la bonne place et leur faire confiance. Ce ne sont pas toujours celles que l’on croit. Ici chaque voix compte, chacun a la même possibilité de s’exprimer.
L’atteinte de l’objectif va être déterminée par la faculté des personnes à être elles-mêmes, à ne pas jouer un rôle, si ce n’est le leur. Au delà du but à atteindre, ce qui va être motivant c’est la nouvelle direction à prendre, le chemin à inventer pour y parvenir et l’énergie commune qui va être développée.
Pour évoluer dans cet environnement particulier, la présence d’un facilitateur externe est indispensable. Cette personne aura comme tâche d’observer l’équipe et l’aider à se construire dans ce nouveau paradigme. Elle veillera à faire respecter le cadre de sécurité dans lequel se déroule l’activité, modérer certaines actions, en faciliter d’autres et préserver la notion de plaisir.